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  • Photo du rédacteurRéunion Portage

Top 3 des préjugés sur le portage salarial

Dernière mise à jour : 4 mai 2021

Parce qu’il reste mal connu, le portage salarial souffre d’un certain nombre de préjugés dans le monde professionnel. Pour commencer, la meilleure manière d’éviter de tomber dans ces clichés est de se renseigner sur le portage salarial et sur ses avantages et inconvénients auprès d’une source fiable. Voici deux articles qui devraient vous y aider: Le portage salarial, c'est quoi ? et Portage salarial: avantages et inconvénients.


Ces articles vous permettront de bien cerner les enjeux du portage salarial. Mais ils ne nous dispensent pas de déconstruire certains clichés et autres idées reçues entourant ce statut. Voici notre Top 3 des préjugés sur le portage salarial .


1. “Le portage salarial ça coûte cher”


Évacuons d’emblée la première question que se pose légitimement toute personne qui s’intéresse au portage salarial : “quelle est la commission de la société de portage ?”. Celle-ci est généralement comprise entre 7% et 12% du chiffre d’affaires du salarié porté (le freelance). Elle est définie en fonction de la politique tarifaire de la société de portage et du niveau de prestation de service dont bénéficie le travailleur indépendant (lire : Convention collective portage salarial : décryptage).


A cette commission, s’ajoutent les cotisations sociales et patronales ainsi que les éventuels contrats complémentaires (mutuelle d’entreprise, prévoyance,...). Pour schématiser et vous donner un ordre d’idée, un salarié porté touche en moyenne entre 49 et 52% de son chiffre d’affaires en salaire net en l’absence de remboursement de frais et jusqu’à 65% en incluant les frais.


Comparé aux statuts d’entreprise individuelle ou micro-entreprise, taxés aux alentours de 23 % à La Réunion, cela peut paraître “cher”. Pour autant, à niveau de protection sociale équivalent, le portage salarial est en réalité plus intéressant sur le plan financier. D’où l’importance de comparer “toute chose égale par ailleurs”.

En valorisant aussi les services de gestion : rédaction des contrats, factures, gestion des encaissements, …


C’est encore plus vrai dans le cadre d’une EURL ou d’une SASU. S’il dispose de plus de marge de manœuvre, l’entrepreneur doit anticiper, pour lui et pour sa structure juridique, toutes les charges et obligations comptables et administratives qu’implique le statut de chef d’entreprise. Exemple : les assurances professionnelles!


En définitive, le portage salarial ne coûte pas cher, il garantit un cadre juridique sécurisant offrant au freelance tous les avantages d’un salarié. A titre d’exemple, un salarié porté cotise à l’assurance chômage et pourra donc bénéficier de l’allocation de retour à l’emploi. Selon vous, est-ce un coût ou un avantage ?


Si vous voulez aller plus loin sur cette question, nous vous conseillons cet article: Quel est le coût du portage salarial ?


2. “En portage salarial je suis moins libre qu’en créant mon entreprise”


En réalité, c’est même tout l’inverse. Parce qu’il permet de se concentrer uniquement sur son cœur de métier en “sous-traitant” la partie comptable et administrative à l’entreprise de portage, le portage salarial permet au freelance de se libérer du temps et d’être moins contraint dans son organisation qu’en entreprise individuelle ou en EURL/SASU. En clair, l’entrepreneur se met d’accord avec son client, se met au travail, et l’entreprise de portage salarial s’occupe du reste (contractualisation, facturation, recouvrement,...). On peut difficilement faire plus “libre”.


Pour ce qui est de l’organisation personnelle, l’entreprise de portage n’a jamais à y interférer. Horaires, déplacements, travail à domicile en coworking ou dans les locaux du client, s’il est important de faire remonter certaines informations pour des raisons légales et administratives, le salarié porté reste totalement maître de ses choix et libre de ses mouvements.


Idem concernant les prestations et tarifs. Tant qu’ils entrent dans le cadre légal prévu par le portage salarial, cela concerne uniquement le freelance et ses clients (lire: Qui peut faire du portage salarial ?). Clients dont le salarié porté reste l’interlocuteur unique sur toute la partie opérationnelle et qui sont les siens, pas ceux de l’entreprise de portage. La nuance est importante (lire: La propriété intellectuelle en portage salarial ).

3. “Le portage salarial c’est pour les cadres et les consultants”


Oui, mais pas uniquement ! Le portage salarial est en effet un statut adapté aux profils de cadres ou consultants disposant de compétences pointues et recherchées dans des domaines d’activité comme les ressources humaines, l’expertise juridique, l’ingénierie, la logistique ou plus récemment la RSE.


Mais c’est loin d’être une généralité. Les domaines d'activités des salariés en portage salarial sont d’ailleurs de plus en plus variés. On en retrouve notamment dans les métiers de l’informatique (développeur Web, assistance et réparation,...), du digital (community manager, graphiste,...) ou encore de la formation professionnelle (formateur spécialisé, coach,...).


Même chose concernant les profils. Si la majorité des salariés portés ont entre 30 et 45 ans et sont diplômés du supérieur, on retrouve également de jeunes chômeurs voulant créer leur emploi, des seniors souhaitant entamer une transition vers la retraite, ou encore des salariés envisageant un complément de revenu ou testant une nouvelle activité en parallèle de leur emploi.


Si vous avez un projet professionnel et êtes intéressé par le portage salarial, n’hésitez pas à vous rapprocher des équipes de Réunion Portage qui accompagnent déjà 35 freelances à La Réunion pour un chiffre d’affaires global d’environ 1,5 million d’euros ici.




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